L’édito de la lettre de Patients en Réseau
Notre association incarne une communauté de femmes et d’hommes confrontés à la maladie à des stades divers d’évolution. Au delà de leur devenir personnel ceux-ci ne demandent qu’une chose : que des outils de prévention et de dépistage massif soient mis en place pour que la maladie puisse être identifiée et traitée en stade précoce sans impacts trop lourds pour le malade et ses proches. C’est donc tout naturellement que Patient en réseau s’engage fortement pour les dépistages et les diagnostics précoces depuis sa création. Au fil des années beaucoup a été fait mais le cancer tue encore beaucoup trop. (Ne l’oublie-t-on pas un peu en ces temps de Covid 19).
Cette troisième « Newsletter » est l ‘occasion de faire un point sur des actions menées mais aussi de porter la voix de malades soucieux que d’autres ne vivent pas les mêmes déconvenues dans leur parcours diagnostic.
Quand on parle dépistage de cancer, vient immédiatement à l’esprit les prescriptions gratuites de mammographies inscrites depuis plus de 15 ans dans la vie des femmes de plus de 50 ans. Le réseau MRCS dédié au cancer du sein sensibilise tous les jours sur cette question, notamment à travers l’engagement quotidien de ses adhérentes, car les malades et anciennes malades deviennent des porte-parole importante des messages de prévention et de l’importance du dépistage autour d’elles !
Sur tous nos réseaux, on encourage la diffusion de l’information et on incite à communiquer sur la nécessité de vaincre les obstacles du passage à l’acte. Les nouveaux dispositifs de dépistage comme celui du cancer du col de l’utérus qui vient d’évoluer pour les femmes de 30 ans gagnent à être mieux connus tout comme le vaccin contre le papillomavirus prescrits pour les adolescents des deux sexes. L’enjeu actuel est aussi que le dépistage du cancer colorectal soit réellement utilisé, une enquête menée par notre association nous en apprend plus sur les facteurs d’amélioration du dispositif. Le cancer du poumon si meurtrier vient, quant à lui , de faire enfin l’objet de nouveaux objectifs de dépistage dans la stratégie nationale décennale de lutte contre le cancer. Notre association s’en est vraiment réjoui. Il nous faut en parler et ne pas succomber au tabou autour de cette maladie qui stigmatise encore beaucoup trop. Un dépistage précoce permet de donner plus de chance aux personnes atteintes, à l’heure où les traitements connaissent une vraie révolution.
Ce printemps est l’occasion de fêter les 2 ans du réseau Mon Réseau Cancer Gynécologique. Maryline utilisatrice de la première heure vous en parle dans la rubrique « Ils font les réseaux ».
En savoir plus sur l’ensemble des dépistages, sur le site de l’Institut National du Cancer
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