Aujourd’hui, les patients s’engagent fortement pour la prévention et le dépistage notamment avec #MarsBleu qui commence aujourd’hui.

Face au cancer colorectal, il est grand temps de changer la donne : dépistés tôt, 9 cancers colorectaux sur 10 se soignent

Alors même que les Français de plus de 50 ans ont la chance de bénéficier d’un dépistage pris en charge par la collectivité, le réflexe n’est pas encore systématique, à peine 30% des 50-74 ans participent au dépistage chaque année…

Si on se mobilisait tous pour enfin faire bouger les chiffres du dépistage et sauver des vies?

Cette année Patients en réseau et sa communauté Mon Réseau Cancer Colorectal sont fortement engagés et motivés pour participer à ce changement. Parce qu’il faut informer pour sensibiliser, partout et en direction de tous les publics, nous relayons et portons la campagne de sensibilisation européenne Digestive Cancers Europe #ECCAM2023 ainsi que plusieurs campagnes coconstruites avec différents partenaires. L’objectif? Vaincre les hésitations face au dépistage, motiver le passage à l’acte, faire connaître les nouveaux moyens d’accéder au kit de dépistage.  Affiches et brochures dans les centres de soins, certains cafés et restaurants branchés, plusieurs mairies de différentes régions, campagne sur les réseaux sociaux, à la radio ou création d’applications spécifiques, nous avons souhaité que le message soit démultiplié. Merci à nos partenaires AMGEN, MSD, MERCK, NORGINE, PIERRE FABRE pour leur confiance !

De plus, tout au long de ce mois de #MarsBleu, notre équipe participera à l’animation de stands dans les hôpitaux et centres de soins mais aussi des lieux publics  et même dans de grandes entreprises (retrouver les dates et détails sur le réseau)

N’oublions pas, la prévention, ça nous concerne tous !

Au-delà du dépistage, prévenir c’est aussi agir au quotidien pour réduire le risque de cancer colorectal à tous les âges.

Les facteurs environnementaux (alimentation, mode de vie) peuvent jouer un rôle dans la survenue d’un cancer colorectal, y compris dans les formes héréditaires. Adopter certaines habitudes de vie peut donc permettre de diminuer ce risque :

  • Avoir une alimentation équilibrée et diversifiée :
    • Privilégier des repas riches en fibres.
    • Consommer 5 fruits et légumes par jour.
    • Limiter la consommation de viande rouge (pas plus de 500g par semaine) et de charcuteries.
    • Limiter la consommation d’alcool (maximum 2 verres standard par jour et pas tous les jours).
  • Pratiquer une activité physique régulière (30 minutes par jour ou 3 heures par semaine).
  • Arrêter le tabac et faites-vous accompagner dans le sevrage si besoin.

À partir de 50 ans, se faire dépister… mais pour quoi faire ?

Chaque année, 43 000 nouvelles personnes sont touchées par le cancer colorectal. C’est le 3ème cancer le plus fréquent chez l’homme après ceux de la prostate et du poumon. C’est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme après celui du sein.

Malheureusement c’est la 2ème cause de décès par cancer avec plus de 17 000 personnes qui en décèdent chaque année….

Pourtant, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10 lorsqu’il est dépisté tôt ! 

Alors, brisons les tabous, parlons-en car en dépit de ces chiffres, à peine 30% des 50-74 ans participent au dépistage chaque année…

Quels sont les deux moyens pour dépister le cancer colorectal ?

Le dépistage organisé

Dès 50 ans, pour les personnes sans antécédents familiaux ou maladies de l’intestin, le test de dépistage du cancer colorectal permet de déceler la présence de sang dans les selles.

Le test de dépistage est recommandé tous les 2 ans pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, sans symptôme, ni antécédent. Le kit proposé permet, de chez soi, de prélever facilement un échantillon de selles qui doit ensuite être envoyé par la poste pour son analyse. Dans 96% des cas, le test est négatif !

Si le résultat est positif, vous serez alors orienté vers un gastroentérologue qui procédera à une coloscopie. Réalisée sous anesthésie générale, elle peut permettre d’écarter le diagnostic de cancer, de retirer directement des polypes sans gravité (qui, sans intervention, auraient pu évoluer), d’enlever un cancer de stade très précoce.

C’est là tout l’intérêt du dépistage : éviter une intervention, des traitements lourds et augmenter les chances de guérison !

La coloscopie

En cas d’antécédents familiaux, de maladies augmentant le risque de cancer colorectal ou de symptômes avant 50 ans, consultez votre médecin pour effectuer une coloscopie.

Il est possible que le cancer colorectal ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades de la maladie puisqu’il est alors très petit. Les symptômes apparaissent souvent au fur et à mesure que la tumeur se développe dans les tissus et organes voisins. D’autres affections médicales peuvent causer les mêmes symptômes que le cancer colorectal mais consultez votre médecin si vous présentez les signes ou symptômes nouveaux et persistants suivants : diarrhée, constipation, selles qui semblent plus étroites que d’habitude, sensation que le rectum n’est pas complètement vide après être allé à la selle, sang rouge clair ou très foncé dans les selles, saignements du rectum, gaz, crampes abdominales et ballonnements inhabituels, douleur ou inconfort au rectum, masse dans l’abdomen ou le rectum, fatigue et faiblesse, anémie, nausées et vomissements, perte d’appétit, perte de poids, blocage dans l’intestin (occlusion intestinale)…

Comment obtenir mon kit de dépistage ?

Si vous avez entre 50 et 74 ans, un courrier vous est envoyé tous les deux ans pour vous inviter à vous faire dépister. Vous pouvez alors retirer votre kit de dépistage auprès de

Le test est simple, indolore, 100% pris en charge et il permet de sauver des vies. Alors pour votre santé, faites-vous dépister et parlez-en autour de vous !