Les traitements anticancéreux sont pourvoyeurs de nombreux effets secondaires cutanés. Bien que ces toxicités n’engagent pas le pronostic vital des patients, elles peuvent altérer leur image corporelle, leurs interactions sociales, leur qualité de vie. Leur prévention repose essentiellement sur l’hydratation de la peau. La prise en charge repose sur des soins locaux mais dans les formes sévères, elles peuvent contraindre à modifier les schémas de soin des traitements anticancéreux (pause thérapeutique, diminution de dose, voire changement de molécule). Le budget alloué à l’achat de ces topiques est non négligeable d’autant que ces produits ne sont pas remboursés. Cette constatation entraîne une inégalité dans la prise en charge des effets secondaires cutanés.